Il est des routines dont on ne se lasse pas. Apercevoir au petit matin les visages concentrés. La foule massée le long des barrières qui tapent dans les mains pour encourager les milliers de candidats à un petit bout de gloire : être « finisher » du Roc d’Azur. Se presser ensuite pour assister à la descente du Fournel, enfer de rocaille où la pente se fait traitresse. Ici, les pilotes sont concentrés et les machines malmenées, les chemins sont piègeux, le nombre de participants est incroyable.
Entendre la bronca des passionnés dans cet endroit mythique qu’est le col du Bougnon : « Notre Alpe d’Huez vététiste où la foule s’écarte sur notre passage » comme aime à le répéter ceux qui ont eu le privilège de traverser l’endroit en tête. On en oublierait presque l’image des vététistes longeant l’azur sur le chemin des douaniers avant de filer vers l’arrivée tant attendue.
Le deuxième week-end d’octobre est synonyme d’ultime journée du Roc d’Azur avec la course élites de 56 km. Après cinq journées d’épreuve, plus de 20 000 coureurs n’auront eu qu’une quête : voir la ligne d’arrivée !
Le départ est toujours impressionnant
Denis Castagnet représentait le CCM47, il a participé au Roc Master
soit 42kms pour les plus de trente ans
Il prend la 23ème place sur plus de 1000 participants.
Le dimanche Denis Castagnet était engagé sur la course UCI Le Roc d’Azur
soit 56kms. Il prend la 137ème place sur plus de 5000 participants
Denis Castagnet franchit la ligne main dans la main avec son pote Sébastien Morvan du Club de Tonneins, un excellent ancien coureur du CCM47