DE L’ECOLE DE CYCLISME DU CCM47 VERS L’ELITE
UN MODELE POUR NOS JEUNES
Lilian LANGELLA actuellement coureur élite au sein de l’équipe Océane TOP 16 et Lénaïc LANGELLA jeune professionnel au sein de l’équipe professionnelle continentale canadienne ECOFLO CHRONOS, se sont illustrés tout récemment.
Lilian Langella vient de terminer 3ème du circuit de la Loire devant les professionnels de Saint Michel Auber et Roubaix Lille Métropole. Il allie son nouveau job d’entraineur de l’équipe féminine Marmande Women Développement avec sa passion de coureur, une belle saison s’ouvre devant lui.
Quant à Lénaïc LANGELLA après avoir enchainé 3 stages avec sa nouvelle équipe il vient de participer à sa première course professionnelle le grand Prix Samyn sur 206kms, il a montré le maillot en faisant une échappée de 100kms, tout étonné de se trouver à côté de coureurs en World Tour.
Voir ci-dessous l’article paru dans Direct Vélo.
Il appartient à nos jeunes de les imiter et de se faire plaisir.
LEANIC LANGELLA : PRENDRE CETTE EXPERIENCE ENORME
Article de Direct Vélo du 1er mars 2023
Par FRANCIS SPRUYT
Lenaic Langella a fait son baptême du feu chez les professionnels. Peut-être pas sur l’épreuve la plus facile, puisqu’il n’a pas fait partie des 72 coureurs qui ont franchi la ligne d’arrivée à Dour, au Samyn. Il s'est tout de même distingué en prenant part à l'échappée matinale, dont il a été décroché à 90 kilomètres du terme de la course. De quoi confirmer au coureur d’Ecoflo Chronos qu'il lui faudra faire preuve de patience avant d'espérer jouer les premiers rôles. "On a fini le deuxième stage avec pas mal d'intensités donc je me sens encore mieux. J'avais déjà fait l'Essor en amateur, je me suis rendu compte comment ça roulait, je sais qu'il y a du travail mais ce n'est pas pareil chez les pros. Les jambes répondent pas mal". Il lui a fallu un peu de temps pour trouver quelques sensations. "Je me doutais que je ne serais pas au top après le premier stage, les Canadiens sont arrivés sans avoir trop roulé donc on a fait pas mal d'endurance. Les premières intensités dans les bosses, je les ai bien senties", plaisante-t-il.
Lénaïc Langella est bien conscient qu’il doit d’abord passer par une phase d’adaptation, lui qui sort tout juste des rangs Juniors. "En début de saison je vais déjà découvrir un nouveau monde. Essayer de faire des échappées, aider l'équipe et faire du mieux possible. Je vois comme ça court à la télé mais je ne sais pas encore bien comment ça se passe dans le peloton". Sans désespérer, malgré tout, de pouvoir tenter quelque chose sur des courses d’un niveau plus abordable. Car avant de prendre le départ du Samyn, l’ancien coureur de l’UC Nantes Atlantique Juniors ne se voilait pas la face. "Peut-être que sur certaines courses je pourrai essayer des trucs, mais une course comme aujourd'hui (mardi)... Si je suis dans le final, c'est déjà bien, rigole-t-il. Mais sur des compétitions avec un peu moins de niveau, pourquoi pas".
« NANTES TROUVAIT QUE C’ÉTAIT UN PEU TÔT, ET MOI AUSSI »
Son calendrier lui permettra prochainement de découvrir plusieurs terrains. "Il y aura le week-end de Coupe de France mi-mars (Classic Loire-Atlantique et Cholet-Pays de la Loire, NDLR), après il y aura des courses U23 ou Classe 2. L'équipe fait ça bien, on a l'occasion de découvrir des courses très dures certains week-ends, puis d'autres un peu moins dures, sur tous les terrains". S’il admet être un peu léger pour jouer des coudes sur les Classiques du nord, il se réjouit malgré tout de cette découverte. Un point important ne serait-ce que pour son futur. "Mon plan est d'arriver au plus haut niveau que je peux. Cette année et l'année prochaine, je vais pouvoir me rendre compte si je peux prétendre à une ProTeam ou WorldTeam, mais je vais prendre cette expérience énorme en Conti".
Alors qu’il évoluait dans les rangs de l’UC Nantes Atlantique, la question se pose sur son choix d’équipe. Car CIC U Nantes Atlantique évolue en Continental, comme sa formation canadienne actuelle. "J'étais en contact avec Ecoflo Chronos. Ils étaient intéressés, et la 3e place au Championnat de France (Juniors, NDLR) a vraiment accéléré les choses. J'ai rencontré Flavien (Dassonville, le manager, NDLR) et ça s'est fait". Quant à Nantes, Lenaic Langella n’a pas eu à choisir. "L'équipe trouvait que c'était un peu tôt, et moi aussi. Ils ont un calendrier axé sur des courses très dures d'entrée. Ils ne m'ont rien proposé et je pense que c'est le bon choix pour cette première année chez les Espoirs.
Mais pour les années à venir, pourquoi pas".
Et ne pas oublier la petite sœur Léa LANGELLA qui vient également de se distinguer sur la piste aux six jours de Damazan, une sacrée fratrie !!!